14 Septembre 2018
Instrumentum Laboris. Les Jeunes, la Foi et le Discernement Vocationnel
CONCLUSION
La jeunesse, un temps pour la sainteté
213. Convaincus que « la sainteté est le visage le plus beau de l’Église » (GE 9), avant de la proposer aux jeunes, nous sommes tous appelés à la vivre et à en témoigner, devenant ainsi une communauté « qui attire la sympathie », comme le racontent à plusieurs occasions les Actes des Apôtres (cf. GE 93). Ce n’est qu’à partir de cette cohérence qu’il devient important d’accompagner les jeunes sur les voies de la sainteté. Si saint Ambroise affirmait que « tout âge est apte à la sainteté » (De Virginitate, 40), et donc sans aucun doute la jeunesse ! L’Église reconnaît dans la sainteté de beaucoup de jeunes la grâce de Dieu qui prévient et accompagne l’histoire, la valeur éducative des sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation, la fécondité de chemins partagés dans la foi et la charité, la charge prophétique de ces « champions » qui souvent ont scellé dans le sang le fait d’être disciples du Christ et missionnaires de l’Évangile. S’il est vrai, comme l’ont affirmé les jeunes durant la Réunion Pré-synodale, que le témoignage authentique est le langage le plus parlant, la vie des jeunes saints est la vraie parole de l’Église, et l’invitation à entreprendre une vie sainte est l’appel le plus nécessaire pour les jeunes d’aujourd’hui. Un authentique dynamisme spirituel et une pédagogie féconde de la sainteté ne déçoivent pas les aspirations profondes des jeunes : leur besoin de vie, d’amour, d’expansion, de joie, de liberté, de futur et aussi de miséricorde et de réconciliation. Pour beaucoup de CE, cela demeure un grand défi que de proposer la sainteté comme horizon de sens accessible à tous les jeunes et réalisable dans la vie de tous les jours.