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UNE MINUTE... POUR REFLECHIR....

ARTICLES SUR LA BIBLE, LA LITURGIE, LA VIE DE L'EGLISE ET BIEN D'AUTRES CHOSE ENCORE.... http://amzn.to/2AlTFG

LES SIGNES DE LOURDES

LES SIGNES DE LOURDES

~~LES SIGNES DE LOURDES

LE ROCHER

Beaucoup touchent le rocher, dans la Grotte des Apparitions. Non pas parce qu’il dégagerait une force magique qui guérit. Pourtant, que de critiques entendues au nom d’une foi pure, adulte, ou au nom d’un rationalisme absolu ! En fait, toucher le rocher représente l’accolade de Dieu, solide comme le roc. Ce signe du rocher, dans la Bible et dans la tradition chrétienne, est particulièrement riche. En remontant l’histoire, on s’aperçoit que les grottes ont toujours servi d’abri naturel et marqué l’imagination des hommes. Ici à Massabielle, comme à Bethléem et au tombeau de Gethsémani, la roche de la Grotte a aussi abrité le surnaturel. Sans avoir jamais étudié, Bernadette le savait, instinctivement. “ C’était mon ciel ”, voilà ce qu’elle disait à propos de cette Grotte. Face à cette masse rocheuse, vous êtes aussi invités à dépasser votre quotidien pour prendre de la hauteur. Ne serait-ce que par curiosité, passez à l’intérieur de ce refuge naturel ; voyez comme le roc est poli, luisant du frottement de milliards de caresses. En passant, prenez le temps de regarder la source intarissable, au fond à gauche. Il est bienfaisant de la regarder couler et de l'entendre, cette source. Une citation de la Bible, sur le thème du rocher "Dieu est mon roc et ma forteresse, mon libérateur, c'est mon Dieu. Je m'abrite en lui, mon rocher, mon bouclier et ma force de salut, ma citadelle." Psaume 18, verset 3

LA LUMIERE

A proximité de la Grotte, des millions de cierges brûlent sans discontinuer depuis le 19 février 1858. Ce jour-là, Bernadette arrive à la Grotte avec un cierge bénit qu’elle tient allumé entre ses mains jusqu’à la fin de l’apparition. Avant de partir, la Vierge Marie lui demande de le laisser se consumer à la Grotte. Le même jour, quelques personnes déposent à l’endroit indiqué d’autres cierges allumés. On n’a jamais cessé de les renouveler. Les cierges offerts par les pèlerins se consument depuis lors, jour et nuit. Mettre un cierge à la Grotte ne remplace pas une prière, mais c’est un signe tangible qui porte en secret une demande, une offrande ou un remerciement. Chaque année, 700 tonnes de cierges brûlent pour vous et pour ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu venir. Les volutes de fumée portent des millions d’intentions de prière et de souhaits. D’ailleurs, ce signe de la lumière est omniprésent dans l’Histoire Sainte. Lorsque la Bible parle de l’état de péché dans lequel se trouve l’humanité depuis la faute d’Adam, elle emploie souvent deux images : celle de la captivité et celle des ténèbres. Par opposition, le salut opéré par Jésus-Christ est présenté comme une délivrance et une illumination. Et pour en donner le signe concret, le prêtre bénit le feu et la lumière des cierges lors de la célébration de Pâques, avant de bénir l’eau en vue du baptême. Sans forcément avoir tout cela à l’esprit, les pèlerins et visiteurs de Lourdes en procession avec un flambeau à la main, n’expriment-ils pas au moins l’espérance ? Une citation de la Bible, sur le thème de la lumière “Moi, je suis la lumière du monde. Qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres mais aura la lumière de la vie”. Évangile selon saint Jean (chapitre 8, verset 12)

L'EAU

“Allez boire à la source et vous y laver”, voilà ce que la Vierge Marie a demandé à Bernadette Soubirous, le 25 février 1858. Cette invitation est adressée à chacun de nous. L’eau de Lourdes n’est pas à confondre avec de l’eau bénite. C’est une eau banale, légèrement calcaire, comparable à celle de toutes les sources voisines. Elle n’a aucune vertu thermale ou propriété spécifique. Elle est totalement indépendante du cours du Gave de Pau. Cette eau est acheminée par une canalisation souterraine vers des réserves qui elles-mêmes alimentent les points d’eau à la Grotte (fontaines), les piscines et le chemin de l’eau. La popularité de l'eau de Lourdes est née des miracles. Effectivement, le moyen apparent le plus fréquent des miracles de Lourdes, c’est l’emploi de l’eau de la source, soit en application, soit en ingestion, soit en bain. Ce sont les hommes qui ont inventé les modalités des fontaines, du bain aux piscines ou du chemin de l’eau. Dans la foi catholique, à travers les éléments naturels et les sacrements, c’est toujours Dieu qui guérit, par l’intercession de la Vierge Marie et la prière des chrétiens. Cette eau est donc un signe, pas un fétiche. Bernadette Soubirous a dit elle-même : “On prend l’eau comme un médicament... Il faut avoir la foi, il faut prier : cette eau n’aurait pas de vertu sans la foi !”. L’eau de Lourdes est le signe d’une autre eau : celle du baptême. Chaque fois que le geste de l’eau est accompli aujourd’hui. C'est une personne qui retrouve un sens à sa vie. C’est un cœur qui se purifie et se libère. Une citation de la Bible, sur le thème de l'eau “Qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; l’eau que je lui donnerai deviendra en lui,source d’eau jaillissant en vie éternelle.” Évangile selon saint Jean (chapitre 4, verset 14)

LA FOULE

La diversité humaine que l’on peut observer aujourd’hui à Lourdes existe presque depuis les origines. Qu'y voit-on ? Des pèlerins, des touristes, des enfants, des adolescents, des parents, des grands-parents, des personnes en pleine santé, des personnes malades ou handicapées, des chercheurs de Dieu ou des croyants de différentes religions... Depuis plus de 150 ans, les foules sont au rendez-vous, venues de tous les continents. Le succès mondial de Lourdes n’était pourtant pas écrit d’avance : au pied des Pyrénées, une jeune visionnaire pauvre et ignorante transmet des messages de pénitence qu’elle ne comprend pas toujours. Elle affirme recevoir ces messages d’une “belle demoiselle”. Lors de la première apparition, le 11 février 1858, Bernadette n’est accompagnée que de sa sœur : Toinette et d’une amie : Jeanne Abadie. En quelques semaines à peine, Lourdes jouit de la réputation de “cité des miracles”. Des centaines puis des milliers de curieux accourent des alentours. Au temps des apparitions, beaucoup sont volontiers narquois et moqueurs en voyant prier des malades et des bien-portants dans ce lieu sale - cette grotte en retrait de la ville - et assez inaccessible. Après la reconnaissance officielle des apparitions par l’Eglise en 1862, les premiers pèlerinages locaux s’organisent. Dans la lignée de ces rassemblements et à la faveur de polémiques très médiatisées sur “le fait de Lourdes” et les miracles, les pèlerinages venus des quatre coins de France déferlent. Le rayonnement de Lourdes prend une dimension internationale dans les premières années du XXème siècle. Mais c’est après la Seconde Guerre mondiale que les statistiques entrent dans une phase en forte croissance... Le monde a surtout besoin de réconciliation. Et à Lourdes, toutes les différences sont surmontées : celles qui tiennent à la couleur de peau, à la langue, à la culture, à l'âge, à la richesse, à la pauvreté, au handicap, à la maladie. La Grotte de Lourdes exhale des saveurs de vie fraternelle et d’Eglise universelle. Une citation de la Bible, sur le thème de la foule "J'ai vu une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes les nations, races, peuples et langues." Livre de l'Apocalypse (chapitre 7, verset 9) .

Accueil Les malades et les hospitaliers

Ce qui frappe le plus le pèlerin de Lourdes, ou surtout le simple visiteur, c’est la présence de nombreuses personnes malades et handicapées, dans l'enceinte des Sanctuaires. Que serait Lourdes sans eux ? Ils sont partout et ont partout, ici, la première place. Tous les blessés de la vie peuvent trouver à Lourdes un certain réconfort. A contrario, notre société fait comprendre, même indirectement, que la souffrance ne sert à rien et qu’elle est même un fardeau financier. Officiellement, 80 000 personnes malades et handicapées de tous les pays se rendent à Lourdes chaque année. Ils viennent prendre appui sur le rocher de la Grotte pour puiser la force de faire face à leur souffrance physique ou morale, pour trouver un sens à leurs épreuves. Malgré le spectacle parfois insupportable de certaines plaies ou de certaines infirmités, on se sent ici dans un havre de paix et de joie. La joie, voilà bien la réalité de ce qui se vit dans le cœur de beaucoup de ces personnes durant leur passage à Lourdes. Dans l’imaginaire collectif, Lourdes est la cité des miracles, c’està- dire la cité des guérisons miraculeuses. Les premières guérisons de Lourdes sont survenues pendant les apparitions. Presque aussitôt, des malades ont commencé à venir à la Grotte, de plus en plus nombreux, et de plus en plus loin. A cette époque, la vue des malades émeut si profondément certains qu’ils proposent spontanément leur aide. Le groupe de ces hommes et ces femmes de bonne volonté n’a cessé de croître, rendant aujourd’hui mille services dans les Accueils de malades, à la gare, puis à l’aéroport, sur l’esplanade du Rosaire, à la Grotte, aux piscines. Ce sont les hospitalières et les hospitaliers. La guérison des corps ne peut cependant pas occulter la guérison des cœurs. Les malades comme les soi-disant bien portants se retrouvent au pied de la Grotte des Apparitions, devant la Vierge Marie : ils se portent les uns les autres par les sourires croisés, les gestes échangés et la prière partagée. Dès lors, le pèlerinage de Lourdes est vécu plus que jamais comme un lieu de tendresse, de douceur et de réconciliation des cœurs. Une citation sur le thème des malades et des hospitaliers "En vérité je vous le dis, dans la mesure où vous l'avez fait au plus petit de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait." Evangile selon saint Matthieu (chapitre 25, verset 40) Se loger à Lourdes lorsque l’on est malade ou handicapé

Ni hôpitaux, ni hôtels, les Accueils de malades de Lourdes (accueil Notre-Dame, accueil Marie Saint-Frai, Salus Infirmorum) répondent, dès l’origine, à la volonté d’exercer la générosité en actes à côté de la prière, en accueillant les malades et les personnes handicapées dans les meilleures conditions. Ces structures très modernes proposent tout le confort et l’hygiène modernes. La seule contagion qu’on y connaisse, c’est celle de l’exceptionnelle fraternité entre les générations et entre les peuples.

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